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Michel MOHRT (1915-2007)

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L’apprentissage du métier d’éditeur

Michel Mohrt entre à la N.R.F. le 1er décembre 1952. « Le métier d’éditeur, écrit-il, était le quatrième que j’exerçais. J’avais trente-neuf ans. J’avais été militaire (quatre ans sous les armes avant et après la guerre […]), avocat, professeur et conférencier » (Ma Vie à la Nrf 21). Sa carrière d’éditeur n’est pas autant le fruit du hasard que son ton primesautier le laisse entendre. Après s’être inscrit au barreau de Morlaix, ville où il est né en 1914, il exerce ensuite à Marseille jusqu’en 1942 où il fait la connaissance de Robert Laffont. À la Libération, ce dernier l’engage comme lecteur dans sa nouvelle maison d’édition. Après un an à cette fonction, Michel Mohrt accepte un poste de directeur littéraire dans une maison d’édition canadienne-française à Montréal. En janvier 1947, sur la demande d’Henri Peyre, il est invité à l’université de Yale aux États-Unis, où il exerce jusqu’en juillet 1948. La période allant de 1947 à 1952 est décisive. Michel Mohrt enseigne comme visiting professor dans différentes universités aux États-Unis : Yale, Middlebury College, Smith College, Mills College, U.C. Berkeley, et peaufine sa connaissance de la littérature états-unienne. Ses liens avec le monde de l’édition sont encore renforcés en 1951, où il publie chez Stock une traduction de All the King’s Men de Robert Penn Warren (Le Cavalier de la nuit). Quand il rentre en France en 1952, Gaston Gallimard lui offre un emploi : « Vous lirez les manuscrits français et les livres anglais et américains » (Ma vie 15). Il dirigera ainsi aux éditions Gallimard le département des littératures anglo-saxonnes, publiant notamment Faulkner, Kerouac et Styron. Dans Ma Vie à la Nrf, il commente le déroulement des séances du comité de lecture, dont il fait partie quelques années après son entrée dans la maison. Chaque mardi, un même rituel se déploie : Jean Paulhan prend d’abord la parole, suivi de Dominique Aubry, la seule femme du comité, puis viennent les tours de Raymond Queneau, Jacques Lemarchand et Jean Blanzat, critique littéraire au Figaro. Michel Mohrt prend ensuite la parole pour évoquer des livres anglais ou américains, le tour de table s’achevant par les interventions de Roger Caillois et Brice Parain.

Un rabatteur de talents

« Gaston n’attendait pas que les écrivains français ou étrangers viennent lui porter leurs manuscrits. Il allait les leur prendre – à Rome au besoin » (Ma Vie 99). C’est ainsi, qu’en 1955, sur sa demande explicite, Michel Mohrt s’envole pour la capitale italienne, où réside William Styron. Plon devait publier Un Lit de ténèbres (Lie down in Darkness), mais le contrat a été annulé. Mohrt saisit l’occasion et propose de l’éditer chez Gallimard, tout en lui promettant une traduction de Maurice Edgar Coindreau. Il a, en outre, dans ses valises un autre argument : son ouvrage Le Nouveau Roman américain (1955) où il consacre une page à Styron. Il convainc ainsi l’écrivain de signer un contrat avec Gallimard, victoire à rebondissement, puisque – pour accompagner son voyage de retour en France – Styron lui offre Goodbye Columbus de Philip Roth.

À peine rentré à Paris, je demandai que l’on se procurât le livre. J’appris qu’il venait d’être refusé. Par Mascolo, je le crains… […]. J’insistai auprès de Claude pour que l’on rattrapât le livre et mis Queneau de mon côté. Le livre fut pris et publié. La N.R.F. n’a pas eu à regretter d’avoir pour auteur Philip Roth. C’est à Styron qu’elle le doit – par mon intermédiaire. (Ma Vie 54).

Styron (dont il traduira La Marche de nuit, 1963), Philip Roth ; à ces prises, il faut ajouter Jack Kerouac, un écrivain d’origine bretonne, comme lui. « Nous ne savions pas que nous donnions de la bonne lecture aux futurs révoltés de Mai 1968 », note Michel Mohrt dans ses souvenirs (Ma Vie 59). Parmi ses archives, une carte postale de Kerouac où ce dernier qualifie, en français, son traducteur Jean Autret, de « génie » : « Assurez-vous que ce soit lui qui traduise tous mes futurs livres que publiera Gallimard ».

Traductions

« Mon travail à la N.R.F. ne consistait pas seulement à rechercher des écrivains et à répondre à leurs coups de téléphone, mais aussi à les faire traduire » (Ma Vie 61). Michel Mohrt dit son admiration pour le travail de Maurice Edgar Coindreau, auquel il doit, précise-t-il, une grande partie de ses connaissances concernant la littérature états-unienne : « J’avais encore de la difficulté à lire Faulkner dans le texte. Sur Faulkner, sur Hemingway et sur beaucoup d’autres écrivains qu’il avait connus et traduits, Maurice Edgar Coindreau m’a apporté ses lumières » (Bona).

Dans ses essais, il ne commente son propre travail de traducteur que de façon allusive : « La profonde unité de l’œuvre romanesque de Robert Penn Warren, c’est le style. […] Le romancier s’amuse à nous restituer la saveur du langage parlé (ce qui ne facilite pas la lecture de ses œuvres, encore moins leur traduction) » (Le Nouveau roman américain 211). Dans Ma Vie à la Nrf, en revanche, parmi les savoureuses anecdotes qu’il relate, on retiendra celle sur la traduction de Lolita de Nabokov. Le roman n’a pu être publié aux États-Unis du fait du poids de la censure morale. Aussi est-ce un éditeur français, Girodias, qui publie la version originale en anglais. Michel Mohrt doit, quant à lui, trouver un traducteur. Ce sera le frère de l’éditeur, Éric H. Kahane. La réaction de Nabokov ne tarde pas. Dans un courrier adressé à son traducteur, il le remercie et le couvre d’éloges pour la qualité de son travail. Suivent, toutefois, une cinquantaine de pages où il suggère des corrections et modifications, parmi lesquelles la traduction d’un simple « hat » par « capeline », terme pour lequel le traducteur avait naturellement opté pour « chapeau »…

Voyages à New York

Si Michel Mohrt dit sa déception concernant ses quelques rendez-vous avec Faulkner – que lui a fait rencontrer Monique Lange à Paris –, le romancier le gratifiant pour toute réponse à ses questions de formules laconiques comme « You can say that » (« On peut dire ça »), « Yes, you are right » (« Oui, vous avez raison »), son ton est parfois beaucoup plus enthousiaste. Dans une lettre à Claude Gallimard, il écrit le 2 juillet 1962 :  

J’ai eu la primeur du prochain roman de Saul Bellow (pas encore fini) qui ne paraîtra chez Viking qu’en 1963. La différence de ce séjour avec les précédents, c’est que j’y ai vu plus d’écrivains que d’habitude. J’ai passé le week-end dernier chez Styron, enchanté de nous, du programme de publication… Il y avait chez lui Philip Roth dont le roman Letting go, que j’ai lu avant de partir et que je t’ai demandé de prendre, est le grand événement de la saison ici. Je ne m’étais pas trompé en insistant pour que l’on prenne cet auteur. Tout le monde le tient ici pour l’un des plus prometteurs de la jeune génération. (Hommage 82).

Entre 1965 et 1980, il se rend une fois l’an à New York. Il y fait la tournée des éditeurs pour savoir ce qu’ils sont sur le point de publier et prendre des options sur les romans et essais susceptibles de plaire chez Gallimard. Il rapporte ainsi des livres d’« auteurs nouveaux » : Tom Wolfe, John Barth, mais aussi Milan Kundera dont il lit La Plaisanterie en traduction anglaise (The Joke). S’il s’intéresse plutôt aux jeunes talents dans « sa chasse aux auteurs », il découvre également Reunion, œuvre d’un peintre allemand déjà âgé, Fred Uhlman, un texte qu’il fait adopter par la maison et traduire sous le titre de L’Ami retrouvé.

Ses prises ne se révèlent pas toutes aussi prometteuses qu’il l’aurait souhaité. Barthelme, « auteur de courts textes acides, d’une écriture ferme et personnelle, reconnu par la New York Review of Books » (Ma Vie 80) n’écrira jamais de roman. Malgré ses beaux succès, Tom Wolfe demeure, selon lui, un journaliste.

Un fin connaisseur de la littérature états-unienne

En 1955, Michel Mohrt publie Le Nouveau roman américain dédicacé « à Henri Peyre et à mes camarades des universités et des collèges américains », où il présente, à travers une vingtaine de jeunes romanciers (parmi lesquels Paul Bowles, Truman Capote, Robert Penn Warren et Carson McCullers), une littérature « en train de se faire » (13). Le titre du premier chapitre annonce son propos : « De la “génération perdue” à la génération retrouvée ». Mohrt y tente une approche générationnelle synthétique en insistant sur la « réconciliation » de cette nouvelle génération avec son pays : « les romanciers de la génération perdue couraient le monde à la poursuite d’eux-mêmes, c’est en se repliant sur le sol natal, en écoutant la voix de leur enfance, […] que les jeunes romanciers se trouvent » (Le Nouveau roman 40). Si, désormais, « l’alcoolisme, les revendications raciales, l’homosexualité sont devenus des sujets communément admis » (32), Mohrt privilégie toutefois une approche qui fait une large place aux grands mythes américains : « le mythe du Sud, né de la destruction de la civilisation aristocratique des planteurs pendant la guerre civile ; le mythe des grandes villes du Nord ; le mythe de la marche vers l’Ouest, continuée à travers le Pacifique ; le mythe du bonheur, inscrit dans la constitution du pays » (15). Dès ce premier ouvrage, le style critique de Mohrt se précise. Tout en s’ancrant dans une connaissance personnelle et affûtée du domaine, il joue de rapprochements savoureux pour le public français. L’objet considéré est souvent décrit avec une précision quasi amoureuse :  « Il faut acheter le New Yorker le jeudi soir, dans une rue de Manhattan, le palper, en faire glisser les pages, jeter un coup d’œil aux caricatures, aux titres des articles, le flairer (comme un amateur flaire un melon), tout en marchant le long des boutiques […] » (Le Nouveau roman américain 250).

Puis vient la technique du contrepoint français, qui peut produire d’étonnants rapprochements :

Les écrivains et les artistes du New Yorker ne mettent pas en question les institutions fondamentales, politiques et sociales, du pays. Ils se contentent d’en souligner les ridicules. En cela, leur attitude à l’égard de la civilisation américaine ressemble à celle de Voltaire et des Encyclopédistes envers la société française du XVIIIe siècle. […] S’il y a quelque chose à quoi fassent penser certains contes humoristiques du New Yorker, c’est aux contes de Voltaire. (Le Nouveau roman américain 255)

Après ce premier essai, un an plus tard, en 1956, Michel Mohrt rédige – pour L’Histoire des littératures publié en Pléiade et dirigé par Raymond Queneau – la section intitulée « Littérature anglaise des États-Unis d’Amérique ». Comme le veut l’exercice, il y déploie sa vaste connaissance de la littérature états-unienne et de ses classiques, en célébrant ses auteurs de prédilection : Whitman, Fenimore Cooper, Melville, Henry James, Hemingway et Faulkner. Il met en avant divers facteurs qui ont déterminé la spécificité de cette littérature à ses origines : le fait religieux, le fait colonial, l’influence de la philosophie, l’immensité du territoire et la majestuosité de sa nature, caractéristiques auxquelles il ajoute « le temps américain », celui de la conquête qui a vu naître l’Amérique. D’un point de vue politique, on notera sa défiance à l’égard de la génération qui, après les années 30, a « fait de l’engagement politique sa loi ». Selon lui, il n’en reste que peu de choses. Seuls Steinbeck (même si ses « grands romans de revendication sociale ne sont pas les œuvres les plus réussies » [« Littératures anglaises des États-Unis » 610]), Erskine Caldwell et Richard Wright trouvent grâce à ses yeux.

En 1970, Mohrt obtient le grand prix de la critique littéraire pour L’Air du large, un recueil où sont regroupés des essais sur des romanciers étrangers, souvent rédigés à l’occasion de la publication d’un de leurs ouvrages en français. Parmi eux, une large place est faite à la littérature états-unienne contemporaine, en particulier dans le second volume (1987). Un grand nombre de ces textes pourraient être intitulés, sur le modèle de l’un d’entre eux, « Mon Île au trésor ». Chacun, en effet, rend compte de la lecture par Mohrt de tels ou tels titres, de tels ou tels grands noms de la littérature américaine, avec souvent une prédilection pour la défense : « Il est facile d’imaginer ce que diront les détracteurs systématiques de Hemingway » (L’Air du large t. 2 150).  Dans un exercice qui évoque fréquemment – dans ses principes de rédaction – celui de la préface, son travail de passeur s’y précise. Mohrt livre des éléments biographiques concernant l’auteur, il résume le contenu de l’œuvre, met en avant certaines de ses grandes thématiques (le motif du dédoublement chez Faulkner, par exemple), voire certaines particularités stylistiques (une esthétique qui vise l’effet particulier chez Poe, entre autres). Il a certes le sens de la formule frappante : « Faulkner est sans doute le plus fécond et le plus audacieux inventeur de formes romanesques » (L’Air du large t. 2 188), mais sa force tient au fait que, pour le lecteur français, il a toujours le souci de créer un réseau de références qui lui permet de situer l’œuvre au sein d’un large spectre connu de lui. Ainsi, Faulkner se voit comparé à Balzac et à Proust :

Contrairement à La Comédie humaine et au Temps retrouvé qui établissent une « coupe dans l’espace » de la société ou d’une fraction de la société française, à une époque déterminée, […] c’est une chronique complète du comté de Yoknapatawpha et de Jefferson que nous possédons depuis l’époque des Indiens jusqu’à nos jours. (L’Air du large t. 2 164)

Souvent, le ton est amusé et se plaît à déconstruire les clichés ou à en jouer. Il en va ainsi de l’incipit d’« Erskine Caldwell et la dérision du Sud » :

On se fait, en France, une idée très fantaisiste du romancier américain. Le romancier américain apparaît volontiers comme une brute, sachant à peine lire et écrire, ayant roulé sa bosse à travers tout le continent, et appris son métier en lavant des assiettes ou en réparant des moteurs d’autos. (211).

Dans l’œuvre critique de Michel Mohrt, on retiendra enfin l’album Faulkner paru dans la collection Pléiade en 1995. C’est, en fervent admirateur du romancier, défenseur de la première heure, qu’il rassemble et commente l’iconographie de ce beau volume.

Œuvre personnelle

Michel Mohrt est élu à l’Académie française, le 18 avril 1985, au fauteuil de Marcel Brion, sans qu’aucun de ses romans n’ait jamais reçu de prix littéraire prestigieux. Souvent identifié comme un écrivain de droite, ses textes sont d’inspiration autobiographique ; ils célèbrent la Bretagne et, pour certains, sont en rapport avec l’expérience américaine et les « années d’exil ». De fait, ils bénéficient pour la plupart de recensions dans des revues américaines. Mon royaume pour un cheval (1949) fait état de l’aventure canadienne, mais s’essaie aussi à une analyse de la tentation collaborationniste d’un certain nombre d’amis (en particulier de Jean Bassompierre, sous le nom de Bargemont, militaire français et militant d’extrême droite). Les Nomades (1951) aborde également un sujet américain et se déroule dans l’une des universités prestigieuses où Mohrt a enseigné. Il y reflète « la vie de campus telle que l’a vécue et comprise un jeune Français » (Les Nomades 311), un regard simplificateur, selon Georgette R. Schuler, qui retient, pour illustrer ses propos, le portrait de la jeune Pat : « Elle était le produit achevé d’une éducation qui ne lui avait appris à vénérer que les dieux du corps […] L’hygiène corporelle pratiquée religieusement, l’éducation sexuelle, le sport et la vitamine B, le lait et le système du dating, commencé à quatorze ans […] avaient  produit ce magnifique exemplaire de l’américanisme triomphant » (312). L’Ours des Adirondacks (1969) donne lieu à une comédie de mœurs sarcastique dialoguée où une société, qui feint un retour à la nature, discute chaque jour de quelques pages de « L’Ours » (Descends, Moïse), la nouvelle de Faulkner. Dans Deux Indiennes à Paris (1974), le narrateur enseigne la littérature française dans des universités états-uniennes et il s’attache successivement à deux Américaines qui tentent l’aventure à Paris dans les années 50. La critique de Judith L. Greenberg parue dans Books Abroad est sévère : « on espère que les personnes qui les ont inspirées étaient moins superficielles et stéréotypées que leurs contreparties fictionnelles » (271). Michel Mohrt, un écrivain « déphasé » ? C’est l’argument de Pierre de Boisdeffre dans sa critique de Deux Indiennes à Paris : « Vivant en 1974, écrivant et publiant en même temps que M. Alain Krivine et M. Philippe Sollers, il semble parfois aussi inactuel que l’était son maître et ami Henry de Montherlant » (407).

Notice et bibliographie établies par Crystel PinçonnatProfesseure de Littérature comparée, Aix-Marseille Université
Pour citer cette notice : Notice Michel MOHRT (1915-2007) par Crystel Pinçonnat, Dictionnaire des Passeurs de la Littérature des États-Unis, mise en ligne le 25 avril 2022 - dernière modification le 19 décembre 2023, url : https://dicopalitus.huma-num.fr/notice/michel-mohrt-1915-2007/ 

Bibliographie

Primaire

  • Ouvrages critiques, romans et écrits (ordre chronologique)

MOHRT, Michel. Mon Royaume pour un cheval. Paris : Albin Michel, 1949.

MOHRT, Michel. Les Nomades. Paris : Albin Michel, 1951.

MOHRT, Michel. Le Nouveau Roman américain. Paris : Gallimard, 1955.

MOHRT, Michel. « Littérature anglaise des États-Unis ». Histoire des Littératures, t. 2. Paris : Gallimard, 1956, p. 553-624.

MOHRT, Michel. L’Ours des Adirondacks. Paris : Gallimard, 1969.

MOHRT, Michel. L’Air du large, t. 1. Paris : Gallimard, 1970.

MOHRT, Michel. Deux Indiennes à Paris. Paris : Gallimard, 1974.

MOHRT, Michel. L’Air du large, t. 2. Paris : Gallimard, 1988.

MOHRT, Michel, dir. Albums de la Pléiade : William Faulkner. Paris : Gallimard, 1995.

MOHRT, Michel. Ma vie à la Nrf. Paris : Les Équateurs, 2005.

MOHRT, Michel. Lettre à Claude Gallimard, 2 juillet 1962. Hommage à Claude Gallimard. Choix de lettres (1917-1988). Paris : Gallimard, 2011.

 

  • Traductions

PENN WARREN, Robert. Le Cavalier de la nuit [All the King’s Men, 1946]. Paris : Delamain et Boutelleau, 1951.

STYRON, William. La Marche de nuit [The Long March, 1956]. Paris : Gallimard,1963.

Secondaire

BOISDEFFRE de, Pierre. « Deux Indiennes à Paris de Michel Mohrt ». La Nouvelle Revue des Deux Mondes, mai 1974, p. 406-415.

BONA, Dominique, « Discours de réception à l’Académie française ». 23 oct. 2014, en ligne https://www.academie-francaise.fr/discours-de-reception-de-dominique-bona, page consultée le 28 janv. 2022.

GREENBERG, Judith L. « Deux indiennes à Paris by Michel Mohrt ». Books Abroad, vol. 49, n° 2, printemps 1975, p. 271.

KEROUAC, Jack. Card sent by Jack Kerouac to Michel Mohrt 1962.jpg, https://fr.wikipedia.org/wiki/Fichier:Card_sent_by_Jack_Kerouac_to_Michel_Mohrt_1962.JPG

KUNDERA, Milan. The Joke [Zert, 1967]. Trad. du tchèque par Michael Henry Heim. New York : Harper & Bros., 1982.

NABOKOV, Vladimir. Lolita [1955]. Trad. française d’Éric H. Kahane. Paris : Gallimard,1959.

ROTH, Philip. Goodbye Columbus [1959]. Trad. française de Céline Zins, Paris : Gallimard,1962.

ROTH, Philip. Laisser courir [Letting go, 1962]. Trad. Jean Rosenthal. Paris : Gallimard,1966.

SCHULER, Georgette R. « Les Nomades by Michel Mohrt ». The French Review, vol. 26, n° 4, févr. 1953, p. 311-312.

ULHMAN, Fred. L’Ami retrouvé [Reunion, 1971]. Trad. de l’allemand Léo Lack. Paris : Gallimard, 1978.

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