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Philippe SOUPAULT (1897-1990)

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Crédits : "Philippe Soupault à Tunis" (1996 - Real. F. Mitterrand)

Ce ne sont pas les écrivains, romanciers, poètes et essayistes, anglo-saxons qui m’ont d’abord influencé. Je dois avouer que j’ai lu avec passion (j’étais très jeune) les aventures de Nick Carter qui étaient publiées en traduction assez sordide en séries hebdomadaires. Je me souviens encore, comme on se souvient d’amis, de Nick, de Chick, le frère de Nick […]. Ce sont ces « fantastiques » détectives qui […] m’ont donné l’envie de connaître New York et les États-Unis. (Vingt mille et un jours 169)

C’est ainsi que Philippe Soupault décrit sa découverte des États-Unis, tout enfant, grâce à la littérature populaire, en particulier les dime novels, « ces fascicules bon marché qui mettent en scène cow-boys ou jeunes détectives intrépides » (Buffet 71) et connaissent un énorme succès : le plus célèbre est sans doute Nick Carter, créé par John R. Coryell en 1886 et repris pendant dix-sept ans par Frederick van Rensselaer Dey.

Entrée en littérature : écriture, surréalisme, édition

Poète, romancier, essayiste, journaliste, Soupault naît en 1897 dans une famille de la bourgeoisie parisienne. En 1914, après un échec au baccalauréat, on l’envoie en Angleterre passer quelques semaines pour perfectionner son anglais. À la fin du mois de juillet, cependant, un télégramme lui ordonne de rentrer à Paris car la guerre menace ; le 2 août, jour de son dix-septième anniversaire, la mobilisation générale est proclamée. De constitution fragile, Soupault ne combat pas. Resté à Paris, il rencontre Guillaume Apollinaire, puis Louis Aragon et André Breton (tous deux médecins auxiliaires) au café de Flore à Saint-Germain-des-Prés. En octobre 1917 Soupault publie Aquarium, recueil de quatorze poèmes sur la guerre. En 1918, il découvre Les Chants de Maldoror de Lautréamont (1869), œuvre qui va exercer une influence essentielle sur lui comme sur les autres Surréalistes.

En 1919, Aragon, Breton et Soupault créent la revue Littérature (1919-1923) qui, selon Pascal Bernard, fait office de chaînon manquant entre le mouvement dada et le surréalisme. Tristan Tzara, fondateur du dadaïsme et de la revue Dada, en est un contributeur régulier. Soupault et Breton sont aussi publiés dans Dada. Pendant ses années dada, Soupault « veut provoquer, créer de l’absurde » (Mousli 108).

Sous l’influence de Pierre Janet et de son ouvrage L’automatisme psychologique (1889), Breton et Soupault décident de pratiquer l’écriture automatique et rédigent ensemble Les Chants magnétiques (1920), une des premières œuvres surréalistes. La même année, Soupault publie un nouveau recueil de poèmes, Rose des vents. En 1921 il ouvre avec son épouse la « Librairie Six », au 5 avenue de Lowendal à Paris. Le commerce n’est guère florissant mais accueille, en décembre 1921, la première exposition européenne, dite dada, des œuvres de l’Américain Man Ray. En 1922, Soupault publie le long poème Westwego, dont le titre est emprunté à une ville de Louisiane comme au mot d’ordre des pionniers (« we go west »), et dont la structure déambulatoire témoigne que l’auteur a dépassé le dadaïsme.

1923 marque un nouveau départ : Simon Kra confie à Soupault la responsabilité principale de la Revue européenne (qui fait suite aux Écrits nouveaux). Surtout, le poète publie son premier roman, Le Bon Apôtre, qui inaugure la « Collection de la Revue européenne », dont Soupault prend la co-direction avec Pierre-Léon Quint chez Kra/Le Sagittaire, désormais maison d’édition des Surréalistes. Breton désapprouve cette activité de romancier et désavoue son ami. Après la publication du premier Manifeste du surréalisme (Éditions du Sagittaire, 1924), Soupault reste cependant très lié au groupe, participe à ses réunions et publications. En 1925 et 1927, il signe deux autres romans : En joue ! puis Le Cœur d’or. Pour autant il continue d’écrire des poèmes publiés dans La Révolution surréaliste ou Les Cahiers libres. En 1926, il fait paraître un recueil de poésie, Georgia, et, en 1927, un récit autobiographique, Histoire d’un blanc. Soupault est exclu du groupe des Surréalistes en novembre 1926 : il n’est pas jugé assez révolutionnaire.

L’attrait de la modernité américaine

En quête de jeunes talents étrangers pour nourrir la « Collection de la Revue européenne », Soupault et Quint suivent souvent les conseils des traducteurs qui les contactent, et en particulier le Sud-Américain Victor Llona. Paraissent ainsi, dans une traduction de Llona, une autobiographie en deux volumes, Un conteur se raconte (A Story Teller’s Story), de l’Américain Sherwood Anderson en 1927 et 1928, et Gatsby le magnifique de F. Scott Fitzgerald, en 1926. En vérité, Soupault et Quint n’avaient pas les moyens de financer cette traduction. C’est Fitzgerald qui, attiré par « la réputation grandissante de cette jeune maison qui s’est spécialisée dans les nouveaux talents nationaux et internationaux » (Laurent et Mousli 147), décide de rémunérer lui-même le traducteur.

Soupault commence ainsi à côtoyer les Américains à Paris. Il fait aussi la connaissance de James Joyce, alors en train d’écrire Ulysse, et les deux hommes se lient d’une profonde amitié. Il accompagne Joyce à la librairie Shakespeare & Co où se retrouvent Ernest Hemingway, Robert McAlmon, Kay Boyle, Ezra Pound ou Hart Crane. Soupault décrit ainsi cette communauté, qu’il est un des rares Français à fréquenter :

Scott Fitzgerald était couvert de dollars. Harry Crosby dépensait… C’était fou. Mais [William Carlos] Williams était un petit médecin en voyage. Matthew Josephson tirait le diable par la queue, Malcolm Cowley aussi. Hart Crane n’avait presque pas d’argent. Certains de ces Américains avaient donc du mal à vivre mais ils se soutenaient entre eux. Quand un Hart Crane avait besoin d’argent, il allait voir Crosby et celui-ci lui en donnait généreusement. Ils n’étaient pas du tout avares.

J’ai rencontré Faulkner à Montparnasse. Il était très sauvage […] Il n’aimait pas l’entourage de Gertrude Stein ; Farrell était pareil. Thomas Wolfe était aussi un solitaire. (« Les années 20-30 » 159)

Soupault se lie aussi avec William Carlos Williams, venu passer six mois en Europe. L’ancien surréaliste lui présente Joyce et Valéry Larbaud, qui sera le premier, en France, à écrire sur l’œuvre de Williams. En 1927, Soupault publie une nouvelle, « The Silent House », dans la revue parisienne anglophone transition, créée par Eugène Jolas, où il reprend le personnage du détective américain qui a bercé son enfance, Nick Carter. Dans « Mort de Nick Carter », titre français du récit, lequel est « construit à rebours des intrigues policières traditionnelles, Soupault tente d’exorciser ses lectures d’enfance, dans un hommage paradoxal – en fait, en forme de meurtre – à Nick, Chick, Patsy et les autres », écrit Buffet (90).

Après avoir contribué à l’édition de l’Anthologie de la nouvelle poésie française publiée aux Éditions du Sagittaire chez Simon Kra en 1924, Soupault propose à Jolas de composer une anthologie de la nouvelle poésie américaine (Kra, 1928), seule anthologie de ce genre en français. Elle rassemble deux ou trois pièces de poètes nés après 1865 ainsi qu’une brève notice biographique pour chacun. Il publie un nouveau roman en 1927, Le Nègre, dans la « Collection de la Revue européenne », laquelle disparaît après son départ en 1928. « Certains ont vu dans Le Nègre », écrit Béatrice Mousli, « une critique de la vieille Europe, de son incapacité à se renouveler, tandis que l’Africain, le Noir représenterait l’avenir, le mouvement, la régénérescence » (218). En effet, l’américanisme de l’écrivain à l’époque est surtout une « négrophilie » ou un « négro-américanisme » et, en vérité, une forme d’« anti-occidentalisme » (Buffet 98). Rien d’étonnant, dans ce contexte, qu’il fasse paraître la même année chez Kra, dans la collection « Documentaires », le Paradis des Nègres (Nigger Heaven) de Carl Van Vechten, préfacé par Paul Morand, dans une traduction de Jacques Sabouraud. Un autre roman de Soupault, Les Dernières Nuits de Paris, voit le jour en 1928 etil est si apprécié de Williams que ce dernier entreprend de le traduire en anglais : l’édition américaine, Last Nights of Paris, paraît en 1929 (Macaulay).

À cette époque, Soupault est souvent mentionné dans le New York Times, où André Maurois rend compte de la vie littéraire française. Maurois cite, par exemple, Le Grand Homme (1929), dernier roman de l’ancien surréaliste. La même année, celui-ci commence à collaborer à la revue hebdomadaire L’Europe nouvelle, qui, dès 1918, avait entamé, sous la direction de Louise Weiss, un travail de réflexion et de rassemblement des élites afin de définir une nouvelle diplomatie visant à la construction de l’Europe. Passionné du 7e art depuis une dizaine d’années, Soupault devient le critique de cinéma attitré de la revue. Sans doute à la suite de son article « The USA Cinema », publié dans le magazine d’avant-garde américain Broom en septembre 1923, Soupault est sollicité par Babette et Glenn Hughes, enseignants à l’université de Washington, pour rédiger un petit ouvrage sur l’influence américaine en France : The American Influence in France paraît ainsi en 1930, dans une traduction des deux universitaires. Selon Soupault, c’est le cinéma des États-Unis, plus que la production littéraire de ce pays, qui influence la littérature française, et notamment la poésie. Ainsi, dès 1918 et sa découverte du cinéma américain, il commence à écrire des poèmes cinématographiques. Alors que le mot américanisation, apparu dans la seconde moitié du XIXe siècle sous la plume de Baudelaire et des frères Goncourt, a des connotations négatives, explique Charlotte Servel, « avec les poètes surréalistes, l’américanisation est perçue de façon positive. Le cinéma américain apparaît comme le véhicule d’une modernité à même de renouveler une poésie sclérosée par la vieille littérature classique française » (Servel).

Après avoir publié chez Kra la première autobiographie de Charlie Chaplin, Mes Voyages (traduite par P. A. Hourey) en 1928, Soupault fait paraître Charlot chez Plon en 1931 (dix ans après le Charlot de Louis Delluc), pour se saisir, dit-il, d’« un héros de notre temps » (« Dédicace » 3-4). L’écrivain français commence ainsi à être connu outre-Atlantique, ce qui lui vaut d’être invité à l’Institut pour l’enseignement du français de Pennsylvania State College au cours de l’été 1931. À son retour, il publie plusieurs articles sur les États-Unis tels qu’il les a découverts : « Aux lecteurs français, il explique New York, les prisons américaines, la vie universitaire ou encore les villes industrielles » (Mousli 273). En effet, il participe avec Paul Morand, en novembre 1931, au numéro de la revue Vu intitulé « L’Amérique lutte » : il est l’auteur de cinq articles (« La rue », « Pittsburg ville de l’acier », « Libertés américaines », « Prisons », « La vie universitaire »). Ces textes ne passent pas inaperçus, et le rédacteur en chef du Petit Parisien, un des plus importants quotidiens français, propose à Soupault un poste de journaliste, que l’écrivain accepte.

Journalisme et voyages

            Ses nouvelles fonctions l’amènent à voyager beaucoup, d’abord en URSS à la fin de 1931, ensuite aux États-Unis, où il se rend à plusieurs reprises pendant toute l’année 1932. Le 6 mai, il y reçoit le prix Strassburger, attribué à l’auteur d’un ouvrage ou d’une série d’articles favorisant une meilleure connaissance des États-Unis en Allemagne, en France, en Autriche ou en Hongrie. « Les journaux montrent de l’intérêt pour ce Français qui s’intéresse tant à leur pays » (Mousli 276) et il est sollicité pour des interviews. En novembre, de retour à New York, il couvre l’élection de Franklin Delano Roosevelt. Son rôle de passeur est ainsi reconnu officiellement.

            En 1934, Soupault publie son dernier roman, Les Moribonds, chez Rieder. Dans plusieurs articles de la revue Europe, il déplore « l’indifférence de la critique à l’égard d’Hemingway ou de Dos Passos […]. Aux modèles français ou anglais, Soupault substitue, plusieurs années avant Sartre, l’exemple américain » (Buffet 137), le seul adapté, selon lui, au monde d’aujourd’hui. En 1938, le gouvernement Blum le nomme à la tête de Radio-Tunis afin de contrecarrer l’influence des radios italiennes et de l’idéologie fasciste qu’elles propagent. À l’arrivée du Régime de Vichy, Soupault perd son poste mais reste en Tunisie et continue à écrire, tenant des propos parfois féroces contre le pouvoir en place. Il est arrêté en mars 1942 et emprisonné pendant six mois : Le Temps des assassins, publié en 1945 aux éditions de la Maison française à New York, constitue le récit de cette expérience. Il paraît ensuite chez Knopf, dans une traduction de Hannah Josephson, en 1946.

Le 8 novembre 1942, les Alliés débarquent en Afrique du Nord. Edmond Charlot, directeur de la revue Fontaine, propose à Soupault de diriger, au sein de sa maison d’édition à Alger, la « Collection des cinq continents » qui réunirait des livres de poche en cinq langues, destinés à être vendus sur les cinq continents. Le projet se limitera à la publication, en traduction française, d’ouvrages italiens, américains, britanniques ou espagnols qui ne verront le jour qu’une fois la guerre achevée : parmi les auteurs retenus, Virginia Woolf, Aldous Huxley, Jane Austen, Henry James, Gertrude Stein ou Alberto Moravia.

En juillet 1943 Soupault peut enfin quitter l’Afrique du Nord pour les États-Unis. Il se voit alors confier, par le gouvernement de Charles de Gaulle, la mission de reconstruire le réseau des agences de presse françaises sur les ruines de l’ancienne agence Havas (qui deviendra l’Agence France Presse, ou AFP, en septembre 1944) mais il est rapidement évincé en raison de tensions entre la représentation diplomatique de la France libre et celle du régime de Vichy. En octobre 1944, l’ancien journaliste accepte donc un poste de Visiting Professor à Swarthmore College, près de Philadelphie, où il rencontre le poète britannique W. H. Auden. Ce n’est qu’en octobre 1945 qu’il peut enfin rentrer en France.

À son retour à Paris, il fréquente régulièrement Beauvoir et Sartre, qui vient de lancer Les Temps Modernes. Soupault participe au numéro double de septembre 1946 consacré aux États-Unis : il écrit un essai sur la sexualité des Américains où il met en avant « la peur » et « l’angoisse » qu’elle suscite chez eux (« Sexualité aux États-Unis » 296). Soupault contribue aussi à la revue Les Lettres françaises, fondée en 1941, qui devient, à la Libération, l’organe littéraire du Parti Communiste français. En 1946, l’écrivain publie Journal d’un fantôme, récit très personnel de son retour à Paris, aux éditions du Point du jour. La même année il rédige la préface de Mademoiselle Cœur-Brisé (Miss Lonelyhearts) de l’Américain Nathaniel West, qu’il a rencontré à New York avant la guerre et qui est décédé en 1940. Le roman paraît aux Éditions du Sagittaire/Kra, dans une traduction de Marcelle Sibon.

Entre 1947 et 1950, Soupault se voit confier un poste au sein de la toute nouvelle Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (Unesco), où il est chargé d’enquêter sur la presse écrite et radiophonique en Amérique du Sud, en Afrique et en Orient. Il se remet ainsi à voyager. En 1950, il publie un recueil de poésie, Chansons, et commence à écrire des récits de ses voyages, publiés en particulier dans la luxueuse revue mensuelle Réalités.

De 1954 à 1977, Soupault anime des émissions culturelles à la radio. En 1953, il publie 52 Contes merveilleux de tous les temps et de tous les pays pour toutes les semaines de l’année en collaboration avec son épouse Ré, et le numéro 50, « L’enfant-loup ou la promesse oubliée », est associé à l’« Amérique du Nord » (390-396). En 1957, il signe un ouvrage sur Alfred de Musset à l’occasion du centenaire de la mort du poète et, en 1965, un volume sur l’amitié pour les éditions Hachette, L’Amitié, notes et maximes. À la mort d’André Breton en 1966, Soupault, comme Aragon, est très sollicité : il témoigne dans Les Lettres françaises, Les Nouvelles littéraires, La Nouvelle Revue française. À l’évidence, à partir des années 50, il se détourne des États-Unis. Pour autant, rien dans ses écrits ou dans les entretiens qu’il a accordés ne laisse supposer un rejet de ce pays.

Dans les années 70, des amis de Soupault entreprennent de rééditer ses œuvres. Poèmes et poésies paraît chez Grasset en 1973. La même année, il est le commissaire d’une exposition de peinture, les peintres de Soupault, qu’il titre Collection Fantôme ; il réunit, entre autres, Man Ray, Magritte et Tanguy, laissant de côté Salvador Dali qu’il déteste. Entre 1973 et 1982, hommages et sollicitations sont multiples. En 1982, Bertrand Tavernier réalise un documentaire, Soupault et le surréalisme, dans le cadre de la série « Témoins » dirigée par Danièle Delorme. L’émission se présente sous la forme d’un entretien : Jean Aurenche interroge Soupault dans son appartement parisien. C’est aussi l’époque où Soupault se met à rédiger ses mémoires, Mémoires de l’oubli, publiées en trois tomes entre 1981 et 1997. Atteint d’une tumeur cancéreuse au niveau des cordes vocales, Soupault est opéré en 1982 et a désormais beaucoup de mal à parler. Il meurt le 12 mars 1990.

Notice et bibliographie établies par Pascale AntolinProfesseure de littérature des Etats-Unis, CLIMAS (UR 4196), Université Bordeaux Montaigne.
Pour citer cette notice : Notice Philippe SOUPAULT (1897-1990) par Pascale Antolin, Dictionnaire des Passeurs de la Littérature des États-Unis, mise en ligne le 7 avril 2025 - dernière modification le 7 avril 2025, url : https://dicopalitus.huma-num.fr/notice/philippe-soupault-1897-1990/ 

Bibliographie

Sources primaires

SOUPAULT, Philippe. Vingt mille et un jours, entretiens avec Serge Fauchereau. Paris : Belfond « Entretiens », 1980.

SOUPAULT, Philippe. « Les années 20-30. Questions à Philippe Soupault ». Paris-New York, échanges littéraires au XXe siècle, catalogue réalisé par Serge Fauchereau, Bibliothèque Publique d’information, Centre Georges Pompidou, 1977.

SOUPAULT, Philippe et Ré SOUPAULT. 52 Contes merveilleux de tous les temps et de tous les pays pour toutes les semaines de l’année. Paris : Club français du livre, 1953.

SOUPAULT, Philippe. « Aperçu concernant la sexualité aux États-Unis ». Les Temps modernes, n° 11-12, août-septembre 1946, p. 287-298.

SOUPAULT, Philippe. « The USA Cinema ». Broom: An International Magazine of the Arts, Vol. 5, no 2, septembre 1923, pp.65-69. Consulté le 21 octobre 2024.

SOUPAULT, Philippe. « L’exemple de Charlie Chaplin ». Le Disque vert, no. 4-5, 1924, pp. 12-14.

SOUPAULT, Philippe. The American Influence in France, trad. par Babette Hughes et Glen Hughes. Seattle : The University of Washington Bookstore, 1930.

SOUPAULT, Philippe. Philippe Soupault. Histoire personnelle du Surréalisme (documentaire, 1984), réalisé par Bertrand Tavernier. Consulté le 22 octobre 2024.

https://www.youtube.com/watch?v=-18A53li6jM

SOUPAULT, Philippe. « La rue », « Pittsburg ville de l’acier », « Prisons », « Libertés américaines », « La vie universitaire ». « L’Amérique lutte », VU, no 196, novembre 1931.

SOUPAULT, Philippe. Charlot. Paris : Plon, 1931.

Sources secondaires

BERNARD, Pascal. « ‘Littérature’, une revue entre dada et le surréalisme ». Beaux-Arts, 3 septembre 2014. Consulté le 23 octobre 2024. https://www.beauxarts.com/expos/litterature-une-revue-entre-dada-et-surrealisme/

BOUCHARENC, Myriam et Claude LEROY, dir. Présence de Philippe Soupault. Caen : Presses universitaires de Caen, 1997.

BUFFET, Alexis. Imaginaires de l’Amérique. Nanterre : Presses universitaires de Paris Nanterre, 2018.

ELLIOTT-UPTON, Deborah. « In the Nick of Time ». Femme fatale, July 24 2008. Consulté le 24 septembre 2024. https://criminalbrief.com/?p=1209

LAURENT, François et Béatrice MOUSLI. Les Éditions du Sagittaire (1919-1979). Paris : Éditions de l’IMEC (Institut Mémoires de l’édition contemporaine), 2003.

MOUSLI, Béatrice. Philippe Soupault. Paris : Flammarion Grandes Biographies, 2010.

SERVEL, Charlotte. « Soupault et les USA : cinéma et poésie surréaliste dans les années folles ». Transatlantic Cultures, février 2024. Consulté le 22 octobre 2024. https://transatlantic-cultures.org/fr/catalog/philippe-soupault-poesie-surrealiste-et-cinema-u-s-a

VOYNE, Francis. « Soupault cinéphile ? ». Présence de Philippe Soupault, dirigé par Myriam Boucharenc et Claude Leroy. Caen : Presses universitaires de Caen, 1997, p. 307-319.

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