DicoPaLitUS

Pierre LEYRIS (1907-2001)

Catégories

Notices en lien

Notices extérieures

Crédits : Babelio

Pierre Leyris est né à Ermont (Val-d’Oise) le 16 juillet 1907. « Né rive droite, écrit-il, il aima rive gauche et de la rive gauche ne démordit » (Pour mémoire 269). Issu d’une famille bourgeoise du 16ème arrondissement, il fait ses études au lycée Janson-de-Sailly où il rencontre le romancier, traducteur, essayiste et dessinateur Pierre Klossowski, dont il restera proche, ainsi que le peintre Balthus, frère cadet de ce dernier. De ses mémoires, parus à titre posthume en 2002, on tire un aperçu de ses fréquentations, tandis que l’on croise au fil des pages les écrivains français Pierre Jean Jouve, Jean Paulhan, Marcel Jouhandeau, Philippe Jaccottet, André Gide, Henri Thomas, Henri-Pierre Roché ou encore les artistes Joan Miró, Georges Braque et Marcel Duchamp. On y croise également les écrivains américains T. S. Eliot et Gertrude Stein, ainsi que la libraire et traductrice Sylvia Beach, dont il fréquente la librairie du 12 rue de l’Odéon à la fin des années 1920 :

Elle était là, fluette, avec son regard accueillant et vif, parmi les photos de Joyce, bien sûr, et tous les écrivains, les musiciens et les peintres qui débarquaient dans le si brillant Paris des années 25-30. C’était en 27. Certains livres qu’elle m’a conseillés alors, me sont revenus en tête quand j’ai dirigé l’infortunée collection verte du Mercure. (Pour mémoire 53)

Il explique, dans ce qui s’apparente à une brève postface aux Contes du Wessex de Thomas Hardy, traduction co-signée avec Antoine Jaccottet, que « quand le temps fut venu – vers 1930 – de gagner sa vie, il s’avisa qu’apprendre l’anglais, le lire et le traduire étaient déjà pour lui trois choses qui ne faisaient qu’une » et qu’« elles le sont restées dans une grande mesure » (« Les traducteurs » 309).

Il se voit reprocher par certains de collaborer avec « la N.R.F. de Drieu » pendant l’Occupation, tandis qu’il produit une traduction de Tchouang Tseu (depuis l’anglais) que lui avaient commandée Henri Michaux et Jean Paulhan. « L’optique de guerre voulait que je fusse capable d’écrire un tel texte et qu’on me traînât pour cela dans la boue » (Pour mémoire 75), commente-t-il, à propos d’une remarque acerbe de Tristan Tzara.

Pierre Leyris, qui a séjourné en Angleterre dès l’âge de 15 ans, n’a jamais posé le pied aux États-Unis et s’en explique ainsi vers la fin de sa vie :

On s’étonne que je ne sois jamais allé et refuse d’aller aux États-Unis. Mais dans la mesure où l’Amérique annonce et dicte notre avenir, elle me fait peur. Elle est loin d’un Évangile selon Whitman.

Je suis déjà rudoyé par la technique galopante d’ici, je ne tiens pas à me faire annoncer pire. J’en viens donc à sacrifier la Nouvelle-Angleterre d’Emily Dickinson, ou simplement celle de Sophia Hawthorne qui n’a laissé que quelques lettres, et ses paysages qu’on me dit être très beaux. (Pour mémoire 96-97)

Tenant que « voyager dans les mots réserve plus de surprises que parcourir le monde » (Pour mémoire 38), il signe cependant la traduction d’une centaine d’ouvrages entre 1935 et 2000, dont un large pan relève de la littérature états-unienne.

Grand amateur de poésie, il se consacre au premier chef à la traduction d’œuvres poétiques, parmi lesquelles, dans le domaine anglais, celles de William Blake, Gerard Manley Hopkins, John Milton. Parue chez Gallimard en 1995, son Esquisse d’une anthologie de la poésie américaine du XIXe siècle en édition bilingue, où la poésie d’Emily Dickinson occupe une place de choix, donne un excellent aperçu de l’étendue et de la variété de ses goûts en matière de poésie des États-Unis : y figurent notamment Henry Wadsworth Longfellow, Edgar Allan Poe, Walt Whitman, Herman Melville, James Russell Lowell, Sidney Lanier, Stephen Crane. S’il est plus porté à traduire des poètes du XIXe siècle, on lui doit également une traduction de Wallace Stevens, datant de la fin des années 1930.

Il traduit, dans le champ de la prose anglaise, Emily Brontë, Lewis Carroll, Daniel Defoe, Charles Dickens, Thomas de Quincey, Thomas Hardy, David Herbert Lawrence, Dorothy Richardson, Robert Louis Stevenson, Arthur Symons, mais aussi des écrivains irlandais, comme William Butler Yeats, John Millington Synge ou encore Lady Gregory. De Shakespeare, il fait paraître de nouvelles traductions de Richard III, Richard II, Troïle et Cresside, La Nuit des rois, Cymbelin, La Tempête et Les Deux Nobles cousins dans l’édition des Œuvres complètes qu’il co-dirige entre 1962 et 1971 avec Henri Evans pour le Club français du livre, ainsi qu’une nouvelle traduction de Macbeth, qui paraît chez Aubier en 1977. Ses traductions d’œuvres états-uniennes en prose incluent au premier chef des nouvelles et un roman d’Herman Melville, Pierre ou les Ambiguïtés, mais aussi Djuna Barnes, Stephen Crane, Nathaniel Hawthorne, Henry James, Edith Wharton.

Si, comme l’écrit Philippe Jaworski, « il n’avait guère de goût pour la théorie » (« Postface » 270), il n’en accompagne pas moins la plupart de ses traductions de préfaces ou postfaces qui dessinent son projet traductif, dont il écrit du reste qu’il ne se conçoit qu’a posteriori : « À part certaines grandes lignes immuables qui pourraient être tracées par monsieur de la Palice, le “projet” du traducteur ne saurait se bien définir qu’après coup. » (Pour mémoire 175) Il souligne, qui plus est, l’absence de constance et d’identité dans le temps qui caractérise son projet traductif (et peut-être, au-delà, tout projet traductif chez un traducteur productif) : « Il y a eu en moi, dans ma longue vie somme toute laborieuse, tant de traducteurs successifs qu’on en peut tirer autant de “projets” différents, pour citer [Antoine] Berman. » (Pour mémoire 186) De fait, dans le cas de Pierre Leyris, ce constant renouvellement de la lecture, de l’interprétation et des stratégies traductives vaut pour une même œuvre. Car il se retraduit fréquemment, et ce n’est pas là le moindre de ses traits distinctifs.

Alors qu’il a déjà traduit et fait publier Billy Budd d’Herman Melville en 1935 (c’est sa première traduction publiée sous son seul nom), il refait intégralement sa traduction pour l’édition Gallimard de 1980, en se fondant sur les travaux de critique génétique dont le texte avait fait l’objet aux États-Unis dans les années 1950 et dont était issue une nouvelle édition états-unienne, publiée en 1962. Modeste, lucide sur le temps de maturation nécessaire aux bons traducteurs, Pierre Leyris n’hésite pas à justifier certaines de ses entreprises de retraduction par les défauts qu’il trouve à ses premières traductions. À propos de sa traduction de 1939 de Pierre ou les Ambiguïtés du même Melville, par exemple, il écrit : « Il m’invita impérieusement à le deviner à travers mon anglais précaire, puis à le coucher dans un français d’apprenti traducteur » (« La chambre du traducteur » 126). Mais c’est surtout la vision moderne qu’il a de la traduction comme interprétation, nécessairement attelée aux valeurs, aux principes esthétiques et à l’histoire tant de ses praticiens que de leur époque, qui inspire ces retraductions. Sa préface aux Œuvres complètes de Shakespeare parues au Club français du livre offre un éclairage particulièrement utile sur la nécessité qu’il voit aux retraductions. Ainsi objecte-t-il à ceux qui voudraient « arrêter en conseil une traduction définitive » (La Chambre du traducteur 31) :

C’est oublier que les phrases et leurs éléments ne sont pas, d’une langue à l’autre, superposables ; que toute traduction, si exacte qu’elle se veuille, ne peut manquer d’être une interprétation, et plus hasardeuse que l’interprétation musicale, qui ne voit pas changer les propriétés des sons comme la traduction celles des mots. Mieux que le jeu du virtuose, elle révélera donc ce que le traducteur a saisi et n’a pas saisi d’un ouvrage, trahira son échelle de valeurs et sa philosophie de l’expression. L’histoire de la traduction serait parallèle à l’histoire de la sensibilité et de la réceptivité intellectuelle, parallèle à l’histoire de la langue qui est sa maîtresse-servante, parallèle à l’histoire du style et de ses hardiesses d’accueil. (La Chambre du traducteur 31)

En cela, il adopte la perspective qui est celle du traducteur germaniste et traductologue Antoine Berman, qu’il allait lire « passionnément », le moment venu, si l’on en croit un autre grand traducteur et spécialiste de littérature états-unienne, Philippe Jaworski (« Postface » 270), et dont on reconnaît, du reste, un écho par anticipation de l’imaginaire de l’hospitalité dans la convocation par Leyris de l’image de l’« accueil », tandis que Berman allait publier ses grands textes théoriques plus d’une décennie plus tard. Par ailleurs, comme beaucoup dont Berman lui-même, il tient que les traductions vieillissent plus que les originaux, idée qu’il exprime dans une prose aussi imagée qu’éloquente :

Une œuvre écrite sur laquelle le temps n’a pas mordu, continue à s’offrir chez elle dans son intégrité : évidence et mystère, le mystère étant une réserve d’évidences futures. Mais qu’on lui ajuste un vêtement étranger, il ne faudra le plus souvent qu’une génération ou deux – surtout s’il habille une matière poétique – pour qu’il fasse figure de défroque désuète et étriquée, pour que l’idée neuve que nous nous faisons de l’œuvre passe de toutes parts au travers. Car les mesures d’un temps ne sont pas celles d’un autre. D’ailleurs, peut-être est-ce l’œuvre elle-même qui, déroulant ses significations latentes, a grandi. Comment demander à un tailleur de faire la part de la croissance, à un traducteur de réserver celle des possibles ? (La Chambre du traducteur 31-32)

Traducteur d’auteurs de langue anglaise au premier chef, il s’aventure également dans d’autres domaines linguistiques, traduisant en collaboration des textes de Sophocle, Lao-Tseu, Michel-Ange, Goethe ou encore du poète grec Constantin Cavafy. En dehors de ses préfaces et postfaces, rares sont les textes qu’il signe de son seul nom : quelques articles et poèmes, parus en revue, qu’il publie du reste pour la plupart sous pseudonyme (John Dewpecker dans les années 1940-1950, Jean Lemuet dans les années 1960-1970).

En 1964, il crée, en outre, la collection « Domaine anglais » au Mercure de France, qui lui permet de mieux faire connaître au lectorat français des auteurs comme les Britanniques Arthur Symons et John Clare, les Américains Stephen Crane et Djuna Barnes. Dans ses mémoires, il en évoque le destin malheureux :

Après l’achat et la rénovation du Mercure, mon infortunée collection verte créée à la demande de Simone Gallimard et qui devait compter quatre titres par an à cheval sur le roman et la poésie, méritait mieux que cette destinée perdue dans les sables. Un seul exemplaire était choisi d’après le titre par Simone comme rapportant à court terme. Je rendis mon tablier au moment d’un brusque arrêt de la revue renaissante et bien partie avec Gaëtan Picon. Il semble que la même politique à court terme et littéralement suicidaire se poursuive. (Pour mémoire 246-247)

En 1963, il reçoit le prix Langlois, décerné par l’Académie française pour une traduction d’un ouvrage grec, latin ou étranger, et reçoit par ailleurs le Grand Prix national de la traduction en 1985. Le prix Valery Larbaud, qui lui est attribué en 1974 pour sa traduction des œuvres de William Blake chez Aubier Flammarion, est « celui qui [lui] a fait le plus de plaisir », écrit-il, ajoutant que Larbaud « évoque on ne peut mieux les ‘balances’ délicates que nous devons manier sans cesse, et confère à notre état une dignité que bien peu songent à lui accorder » (« Les traducteurs » 399).

Sa dernière traduction publiée, Écrits prophétiques des dernières années de William Blake, paraît chez José Corti en 2000. Durant l’année qui précède sa mort le 4 janvier 2001, assisté par Bérengère Cournut, il travaille à ses mémoires, texte composé sous la forme de fragments et de notations non datés, qui paraîtra de manière posthume, en 2002, sous le titre Pour mémoire : ruminations d’un petit clerc à l’usage de ses frères humains et des vers légataires. Il y évoque ici et là sa pratique de traducteur, décrivant avec beaucoup de justesse les déconvenues comme les émerveillements propres au métier. On en retiendra, à titre d’exemple, la notation suivante :

Comme il est bon de laisser reposer une traduction ! Un double choc se produit, de révolte contre son propre texte, de rencontre nouvelle avec l’original. Du neuf en sort aussitôt. On devient de moins en moins littéral et du même coup de plus en plus fidèle, pour la plus grande indignation des doctes ignorants. Le texte commence à vivre en français. Il y a naissance et croissance dans la chair du français. (Pour mémoire 133-134)

Notice et bibliographie établies par Véronique Béghain et Olivier Brossard Membres de CLIMAS, Université Bordeaux Montaigne, et LISAA, Université Gustave Eiffel; traductrice et traducteur.
Pour citer cette notice : Notice Pierre LEYRIS (1907-2001) par Véronique Béghain et Olivier Brossard , Dictionnaire des Passeurs de la Littérature des États-Unis, mise en ligne le 2 octobre 2023 - dernière modification le 19 décembre 2023, url : https://dicopalitus.huma-num.fr/notice/pierre-leyris-1907-2001/ 

Bibliographie

Bibliographie primaire

Pour une bibliographie plus complète, voir celle qu’a établie Pierre Pachet dans Leyris 2007. Certains recueils de poésie, de nouvelles et d’essais traduits rassemblent des textes parus dans des volumes compilés différemment en version originale. On n’en a donc pas indiqué les titres originaux. Quand les traductions ont fait l’objet d’une révision importante ou que les volumes ont été refondus, on les fait apparaître séparément dans la bibliographie.

Traductions et adaptations (sélection parmi les auteurs états-uniens)

BARNES, Djuna. L’Arbre de la nuit [Nightwood, 1936]. Paris : Seuil, 1957.

CRANE, Stephen. Le Bateau ouvert [The Open Boat, 1898]. Paris : Mercure de France, coll. « Domaine anglais », 1966.

CRANE, Stephen. L’Arpent du diable et autres choses vues. Paris : Mercure de France, coll. « Bibliothèque américaine », 1996.

DICKINSON, Emily. « Poèmes et lettres ». Mesures, n°3, 15 juillet 1939, p. 125-140.

ELIOT, Thomas Stearns. Poésie. 1947, 1950. Paris : Seuil, 1969.

Esquisse d’une anthologie de la poésie américaine du xixe siècle. Paris : Gallimard, coll. « Du Monde entier », 1995.

FRANKLIN, Benjamin. « Avis à ceux qui songent à émigrer en Amérique » [« Information to Those Who Would Remove to America », 1784]. Mesures, n°3, 15 juillet 1939, p. 27-38.

HAWTHORNE, Nathaniel. La Lettre écarlate [The Scarlet Letter, 1850]. Paris : les Compagnons du livre, 1949.

HAWTHORNE, Nathaniel. Contes du Minotaure [choix de nouvelles]. Paris : Mame, 1954.

HAWTHORNE, Nathaniel. Contes fabuleux : le premier et le second livre des merveilles [A Wonder-Book for Girls and Boys, 1852, et Tanglewood Tales, 1853]. Paris : Club des jeunes amis du livre, 1957.

HAWTHORNE, Nathaniel. Monsieur du Miroir [choix de dix contes]. Paris : José Corti, coll. « Domaine romantique », 1992.

MELVILLE, Herman. Billy Budd, gabier de misaine [Billy Budd, sailor, 1891]. Neufchâtel, Paris : Victor Attinger, 1935.

MELVILLE, Herman. Benito Cereno [« Benito Cereno », 1855]. Paris : Plon, 1937.

MELVILLE, Herman. Pierre ou les Ambiguïtés [Pierre: or, the Ambiguities, 1852]. Paris : Gallimard, 1939.

MELVILLE, Herman. Billy Budd, marin suivi de Daniel Orme [Billy Budd, sailor, 1891, « Daniel Orme », posthume]. Paris : Gallimard, 1980.

MELVILLE, Herman. Pontoosuce [« Pontoosuce », posthume]. Paris : Benoît de Roux, 1984.

MELVILLE, Herman. D’où viens-tu, Hawthorne ? Lettres à N. Hawthorne et à d’autres correspondants, suivi de Hawthorne et ses mousses [« Hawthorne and His Mosses », 1850]. Paris : Gallimard, coll. « Du Monde entier », 1986.

MELVILLE, Herman. Poèmes divers (1876-1891). Paris : Gallimard, 1991.

MELVILLE, Herman. Benito Cereno et autres contes de la véranda [The Piazza Tales, 1856]. 1950. Paris : Gallimard, 1995.

STEVENS, Wallace. « Labour du Dimanche  » [« Ploughing on Sunday »], « Treize façons de regarder un merle » [« Thirteen Ways of Looking at a Blackbird », 1917]. Mesures, n°3, 15 juillet 1939, p. 331-332, p. 336-342.

« Trois poèmes américains », Philip Freneau, « Le Lieu de sépulture indien » [« The Indian Burying Ground », 1788], William Cullen Bryant, « Les Prairies » [The Prairies, 1832] VO, John Greenleaf Whittier, « Lettre d’un missionnaire de l’Église méthodiste épiscopale du Sud, au Kansas, à un politicien distingué. Mission de Douglas, août 1854 » [« Letter from a Missionary of The Methodist Episcopal Church South, in Kansas, to A Distinguished Politician. Douglas Mission 1854. »]. NRF, n°459, 2 avril 1991, p. 55-67.

WHARTON, Edith. Ethan Frome [Ethan Frome, 1911]. Paris : Mercure de France, coll. « Domaine anglais », 1969.

Préfaces, introductions ou postfaces (sélection hors ouvrages déjà cités dans la rubrique précédente)

HARDY, Thomas. Contes du Wessex [Wessex Tales, 1888]. Trad. A. Jaccottet et P. Leyris. Paris : Impr. Nationale, 1995, p. 399-400.

JAMES, Henry. « James glossateur de James ». L’Élève et autres nouvelles. Trad. M. Canavaggia, M. Chadourne, P. Leyris. Paris : UGE, coll.  « 10/18 », 1983, p. 7-15.

MELVILLE, Herman. Pierre ou les Ambiguïtés [Pierre: or, the Ambiguities, 1852]. 1967. Paris : Gallimard, 1999.

MELVILLE, Herman. Poèmes de guerre (traduits de l’anglais et préfacés par Pierre Leyris), suivis d’un Supplément (traduit de l’anglais et présenté par Philippe Jaworski) [extraits de Battle Pieces and Aspects of the War, 1866]. Éd. bilingue. Trad. Ph. Jaworski et P. Leyris. Paris : Gallimard, 1981.

SHAKESPEARE, William. « Pourquoi retraduire Shakespeare ? ». Œuvres complètes, tome I, Dir. H. Evans et P. Leyris. Paris : Club français du livre, 1962-1971, n. p.

Essais, articles, mémoires (sélection)

LEYRIS, Pierre. « Traduction et mise en scène ». Les Lettres françaises, n°1.031, 28 mai-2 juin 1964, p. 1.

LEYRIS, Pierre. « Quand T. S. Eliot parle Perse ». Palimpsestes, 2 |1990, p. 19-27.

LEYRIS, Pierre. Pour mémoire : ruminations d’un petit clerc à l’usage de ses frères humains et des vers légataires. Paris : José Corti, coll. « Domaine français », 2002.

LEYRIS, Pierre. La Chambre du traducteur, Éd. Bérengère Cournut. Paris : José Corti, coll. « Les Essais », 2007.

Bibliographie secondaire

COURNUT, Bérengère. « La chambre du traducteur ». La Chambre du traducteur, Éd. Bérengère Cournut. Paris : José Corti, coll. « Les Essais », 2007, p. 9-14.

COURNUT, Bérengère, et Pierre PACHET. « Mots dégelés, paroles ». Po&sie, août 2018, consulté le 11 avril 2023.

JAWORSKI, Philippe. « Pierre Leyris traducteur, une œuvre souveraine ». La Quinzaine littéraire, n° 801, 1-15 février 2001, p. 13-14.

JAWORSKI, Philippe. « Postface ». La Chambre du traducteur, Éd. Bérengère Cournut. Paris : José Corti, coll. « Les Essais », 2007, p. 267-274.

bookchevron-down