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Un Mystère

Si la « Série Noire » de Gallimard a donné dès 1945 une impulsion majeure à l’idée française du roman noir, la collection « Un Mystère », apparue dans la galaxie des collections des Presses de la Cité en 1949, s’est rapidement imposée comme la grande concurrente de la collection de Marcel Duhamel. Cependant, plus que celle-ci, elle s’inscrit dans une logique de production sérielle et standardisée qui illustre, aussi bien que le dialogue fructueux entre France et États-Unis, les inflexions de l’édition populaire de la seconde moitié du XXe siècle. Sous l’égide de Sven Nielsen, les Presses de la Cité jouent un rôle fondamental dans la recomposition du paysage éditorial de l’après-guerre, et la collection « Un Mystère » contribue à redessiner le paysage des fictions criminelles, à la fois en attirant des auteurs anglophones confirmés et en donnant leur chance à de nouveaux auteurs. La collection se caractérise également par son ouverture générique : suspense, énigme, noir, espionnage, toutes les couleurs de la fiction criminelle y sont représentées. Ellery Queen, Ngaio Marsh, Patrick Quentin, S[tanislas]. A[ndré] Steeman ou Mignon G. Eberhart comptent parmi les auteurs de récit d’énigme présents au catalogue, tandis que Mickey Spillane, Raymond Chandler, Bill Ballinger ou Ross MacDonald attirent les lecteurs de récit hardboiled. Le suspense psychologique est également représenté par des auteurs comme William Irish ou Vera Caspary. L’espionnage enfin, souvent annexé aux fictions criminelles à l’époque, compte parmi ses représentants Peter Cheyney et Eric Ambler, mais aussi Jean Bruce, transfuge de la collection rivale « Spécial Police » au Fleuve Noir, qui intègre le catalogue avec OSS 117 n’est pas mort.

Sven Nielsen fonde les Presses de la Cité en 1943. Il appartient à cette nouvelle génération d’éditeurs qui commencent à être actifs durant l’Occupation et il se montre d’emblée attentif aux fictions criminelles. Avant même le lancement de la collection, dès 1945, les Presses de la Cité intègrent à leur catalogue Georges Simenon et publient, hors collection, entre 1946 et 1949, vingt titres de Peter Cheyney qui seront ensuite repris dans « Un Mystère ». Avant cela, les Presses de la Cité s’essaient au roman policier avec deux collections, « Cosmopolis » et « Puzzle », nées en 1945. « Cosmopolis » a pour particularité de publier des romans venus aussi bien de Suède et de Norvège que de France, de Grande-Bretagne ou des États-Unis. « Puzzle » s’attache davantage aux auteurs anglophones, parmi lesquels les États-uniens Patrick Quentin, Vera Caspary, Mickey Spillane. Ces collections sont à la fois des coups d’essai avant « Un Mystère » et le reflet de l’effervescence de la fin des années 1940 autour des fictions criminelles. Loïc Artiaga et Matthieu Letourneux signalent qu’entre 1944 et 1949 arrivent sur le marché français deux cent cinquante nouvelles collections dédiées aux romans policiers, d’espionnage et d’aventures, à dominante anglo-saxonne. La plupart sont éphémères et sont tombées dans l’oubli. « Un Mystère » va en revanche se distinguer par sa longévité, puisqu’elle ne cesse définitivement qu’en 1983, et par l’empreinte laissée dans le genre des fictions criminelles.

Une première série du catalogue rassemble sept cent soixante-neuf romans parus entre 1949 et 1966. Pas moins de deux cent soixante-huit auteurs y trouvent leur place, parmi lesquels cent soixante-dix auteurs états-uniens. Notons que la collection comporte en outre neuf titres qui échappent à la numérotation de cette série, et qui commencent d’ailleurs à être publiés avant son inauguration. Ainsi, de 1946 à 1952, neuf romans paraissent sous le label « Un Mystère », numérotés en chiffres romains : ces « hors-série » pourraient avoir servi de test pour une nouvelle présentation de récits policiers, et pour mesurer la viabilité de la collection. Rien ne distingue en effet, hormis cette numérotation en chiffres romains, les neuf romans parus de l’ensemble de la collection : y est présent le fameux logo de la collection – l’éléphant – et y figurent des auteurs qui feront, pour certains, les beaux jours de cette collection, comme Patrick Quentin ou Vera Caspary (déjà présents dans « Puzzle »).

Les couvertures sont aisément repérables : loin de la sobriété de la « Série Noire », « Un Mystère » cultive l’esprit pulp des paperbacks états-uniens. Dans un marché très concurrentiel, il faut attirer l’attention d’un lectorat majoritairement masculin et lui promettre un récit plein de violence, d’action et de sexe. L’illustration de couverture, en couleurs, met le plus souvent en scène une femme au physique avantageux, rappelant les pin-ups de l’époque, peu vêtue ou dans une situation propre à susciter la curiosité du lecteur. La femme est tour à tour bourreau et victime, soit qu’elle pointe une arme sur un personnage masculin en fâcheuse posture, comme sur la couverture de Veuve de la main gauche de Peter Cagney, soit qu’elle se retrouve en position de victime, comme sur celle du roman du Française G. Morris (pseudonyme anglophone de Gilles-Maurice Dumoulin), Le fou dans la ville.

Les femmes représentées sont séduisantes, lascives, souvent allongées, comme cette brune qui accepte la cigarette d’un homme, étendue sur un lit, en couverture de Marihuana de William Irish ou la blonde en robe rouge très décolletée, allongée, qui tient à bout de bras un homme armé réduit à la taille d’une poupée, en couverture de Et ce n’est pas fini ! du Britannique Peter Cheyney. L’esthétique de la pin-up est plus claire encore sur certaines couvertures présentant des personnages féminins en sous-vêtements, les mains dans les cheveux, comme c’est le cas pour Crédit illimité d’Ed McBain.

Certaines des illustrations sont reprises, pratiquement à l’identique, de l’édition originale. Il est peu de différences entre The Case of the Lonely Heiress d’Erle Stanley Gardner et l’édition française, Cœurs à vendre : les couleurs sont plus vives, attirant l’œil sur la silhouette féminine centrale, rien de plus.

Rares sont les illustrations de couvertures qui se concentrent sur des objets, comme celle de L’escarpin de la souris d’Erle Stanley Gardner, qui reprend avec l’escarpin et les bijoux des codes du récit d’énigme. Mais c’est alors le titre qui convoque la tonalité gouailleuse, parfois argotique, souvent expressive, du roman noir de l’époque : Gare à toi Beauté, La rousse a le feu sacré, Qu’est-ce qu’on risque ! et autres Ces dames font un carton se situent dans la tonalité de l’époque, popularisée par la « Série Noire » de Marcel Duhamel.

Dès cette première série se dégage une spécificité de la collection « Un Mystère » : si les couvertures reprennent les codes populaires du mass paperback états-unien, avec ses illustrations suggestives et ses titres accrocheurs, les textes explorent la variété du genre des fictions criminelles. Quand d’autres collections se spécialisent dans le récit d’énigme, le roman à suspense ou le roman noir, « Un Mystère » embrasse toutes les facettes du genre, et afin de ne pas égarer le lecteur, fait figurer une mention générique, en première ou en quatrième de couverture. L’usage n’est pas systématique mais fréquent. Ainsi, Ding Dong Drogue d’Erle Stanley Gardner fait figurer la mention « Énigme » à côté du nom de l’auteur. Fantôme à prendre de William Irish est estampillé « Suspense », Anguille sous roche d’Ed Lacy « Noir » et Échec aux dames de John D. MacDonald porte l’étonnante étiquette « Dur », qui peut faire référence aux origines hardboiled du genre ou à la violence du récit.

Une deuxième série débute dès 1966, pour cent un volumes, parus jusqu’en 1968, sous le label « Mystère ». Le numéro 1 est un titre français, de Michel Lebrun, L’Auvergnat. Le logo emblématique de la collection, le petit éléphant, disparaît et la présentation évolue : il n’y a plus d’illustration sur la totalité de la couverture, le titre est inscrit dans un rectangle noir, et une illustration occupe désormais les deux tiers de l’espace, en rupture avec les codes jusqu’alors utilisés. Ces différences de présentation ne sont pas liées, en revanche, à un changement de ligne éditoriale.

La troisième série commence en 1969 et s’achève en 1973. Avec quelques bizarreries de numérotation (on passe du n°64 au n°101), cent soixante-cinq titres paraissent, toujours sous le label « Mystère ». Un document de présentation de la collection, sans doute destiné aux librairies et aux points de vente, manifeste un effort de rationalisation de la collection désormais organisée en « trois séries distinctes » : « policier », et c’est alors le récit d’énigme qui est convoqué, « espionnage », avec « des aventures qui sont la pâte de l’actualité », et « suspense », pour ce « genre, qui connaît une vogue croissante », capable de garder « le lecteur en haleine jusqu’à la dernière page ». La collection, « supervisée par les meilleurs spécialistes », s’adapte aux changements de réception : plutôt que de publier frénétiquement, il s’agira de faire « une sélection plus sévère dans le choix des textes présentés ». Le petit éléphant réapparaît sur certains volumes, sur le dos uniquement.

Ces errements trahissent peut-être les doutes quant à la pérennité de la collection, qui laisse la place à « Punch », elle-même déclinée en deux séries de parutions : une première se décline en vingt-sept titres parus en 1973 et 1974, dans une parfaite continuité d’auteurs et de séries romanesques. Le lecteur peut ainsi lire Erle Stanley Gardner, John D. MacDonald, et bien d’autres encore. Une deuxième série, plus fournie, avec cent quarante-quatre titres entre 1976 et 1978, recycle pour partie des titres et des auteurs du catalogue « Un Mystère » et même de la première série « Punch ». S’y côtoient donc rééditions et inédits, destinés aux grandes surfaces, point de vente privilégié de cette deuxième série.

Il faudra attendre 1982 pour que Maurice-Bernard Endrèbe et Michel Lebrun tentent de faire renaître de ses cendres « Un Mystère », en rééditant en 1982 et 1983 trente-deux titres érigés au rang de classiques de la collection, sous le label « Classiques du roman policier » : trente sont repris à la première série, un aux hors-série initiaux, un à la troisième série. Endrèbe et Lebrun mettent à l’honneur les auteurs emblématiques de la collection : les États-uniens Patrick Quentin, Erle Stanley Gardner, Ed McBain, John D. MacDonald, Bill Ballinger, Vera Caspary. Ces trente-deux volumes relèvent d’un mouvement sensible dès la fin des années 1970 : les rééditions ont la vertu de rendre hommage à des œuvres et des auteurs en voie de « classicisation », et concourent à la patrimonialisation du genre. Le terme de classicisation renvoie selon Alain Viala à un double processus de modélisation : accès des auteurs au statut de modèle, désignation de ce qui, dans leurs œuvres elles-mêmes, sera considéré comme modèle à imiter. Des spécialistes du genre – auteurs et critiques – distinguent les œuvres remarquables, destinées à durer, méritant les rééditions pour leur intérêt dans l’histoire du genre. La quatrième de couverture est dépourvue d’illustration et reprend le logo (l’éléphant), avec la mention « Classiques du roman policier ». En quatrième de couverture, la couverture originale est reproduite, sous un texte, non de présentation du roman mais de la série :

Entre 1947 et 1965, les Presses de la Cité ont publié dans la collection Mystère les meilleurs auteurs anglo-saxons. Ces volumes, marqués du célèbre petit éléphant, sont, bien entendu, introuvables, sauf chez quelques revendeurs spécialisés. Nous avons pensé satisfaire les amateurs en sélectionnant dans les 300 titres parus à cette époque ceux qui, n’ayant jamais été réimprimés, sont devenus des classiques. Deux experts du genre – Maurice-Bernard Endrèbe et Michel Lebrun – ont fait le meilleur choix pour cette édition limitée.

Une sérieuse concurrence

Ce texte de présentation nous rappelle que, pour les hors-série initiaux et la première série, « Un Mystère » s’impose comme une collection dominée par les auteurs de langue anglaise, et plus encore les auteurs états-uniens. Elle a dans un premier temps annexé à son catalogue des auteurs publiés jusqu’alors dans d’autres collections, ou s’est intéressée à des facettes délaissées de leur œuvre, comme les nouvelles : c’est le cas pour Raymond Chandler. C’est aussi une collection concurrente de la « Série Noire », même si, du point de vue du lecteur, il s’agit plutôt d’une « collection sœur et complémentaire », comme l’écrira François Guérif en 1992. Dans les années 1950, Marcel Duhamel se désole de perdre certains de ses auteurs au profit de la plus rémunératrice collection des Presses de la Cité, et de ne pas accéder aux nouveaux venus, préemptés par l’équipe de Sven Nielsen. Le 16 décembre 1953, il écrit ainsi à Gaston Gallimard :

Alors que les Presses de la Cité augmentent leur production et envahissent peu à peu toutes les vitrines où naguère la Série Noire dominait, nous allons vers la stagnation si nous ne réagissons pas d’urgence. (…) J’ai toujours préconisé une cadence de quatre livres par mois. Il est dommage que ce soit maintenant les Presses de la Cité qui l’adoptent avant nous. (Marcel Duhamel, Lettre à Gaston Gallimard, 16 décembre 1953, fonds Duhamel, Bibliothèque des Littératures Policières, Paris) 

Il déplore que la « Série Noire » ne puisse entrer en compétition par les conditions offertes par les Presses de la Cité aux puissants agents Bradley et Hoffman. Deux ans plus tard, dans une lettre adressée à Claude Gallimard le 25 octobre 1955, il parle de « l’offensive Nielsen », constatant qu’il lui est « de plus en plus difficile d’assurer de bons livres à la Série Noire », parce que les Presses de la Cité offrent davantage d’argent et parce qu’elles ont des émissaires à New York, chargés de repérer de nouveaux auteurs : « les représentants des Presses de la Cité à New York raflent depuis quelque temps tout ce qui sort d’intéressant là-bas, en épreuves. Durant ce seul mois d’octobre, cinq ouvrages [qu’il avait] demandés aux agents (dont deux d’auteurs [de la Série Noire]) sont allés chez eux. » (Marcel Duhamel, Lettre à Claude Gallimard, 25 octobre 1955, fonds Duhamel, Bibliothèque des Littératures Policières, Paris) 

Si « Un Mystère » pratique, comme les autres collections, le caviardage des textes, les traductions y sont moins imprégnées d’argot parisien. Un auteur tel que Peter Cheyney, qui a par ailleurs inauguré la « Série Noire » avec James Hadley Chase, est traduit de manière plus sobre – sinon fidèle – qu’en Série Noire : cela a pour effet de rehausser la tonalité noire des romans publiés, là où les traductions de Duhamel et de son équipe accentuent à l’excès l’humour de l’auteur. C’est aussi le cas pour les textes de Raymond Chandler et de Dashiell Hammett : leurs textes sont moins colorés par l’argot parisien des traductions de la « Série Noire ».

« Un Mystère » a contribué à la connaissance d’auteurs états-uniens très importants, car non seulement ils sont les plus représentés dans la collection (toutes séries confondues) mais figurent parmi eux des auteurs effectivement devenus des classiques, comme John D. MacDonald, Ed McBain (qui peut être considéré comme le père du procedural avec sa série du 87ème District, consacrée à une brigade de policiers de la ville imaginaire d’Isola), Ross Mac Donald, William Irish.

La collection illustre plus que ses grandes concurrentes – « Série Noire », « Spécial Police » – la variété du genre et de ses auteurs, et se distingue par sa capacité à s’imposer rapidement sur un marché concurrentiel dont elle anticipe les évolutions. Quand la « Série Noire » popularise une nouvelle forme de fiction criminelle, le roman noir, quand « Spécial Police » décline le genre en ayant recours à une cohorte d’écrivains de langue française, pour l’essentiel, « Un Mystère » s’impose en faisant le choix de la variété. Sous une identité de marque forte et aisément repérable grâce aux couvertures colorées et tapageuses, c’est une variété inégalée de textes qui est proposée aux lecteurs. Les amateurs d’énigme familiers de la collection du « Masque » y trouvent de quoi satisfaire leur goût pour le mystère, les lecteurs en quête de sensations fortes frissonnent grâce aux récits de suspense ou se réjouissent des aventures pleines d’action, de danger et de violence des romans noirs et d’espionnage. Cette diversité générique explique sans doute que la collection soit ouverte, plus que la « Série Noire » ou « Spécial Police », à des plumes féminines anglophones, la plupart du temps sans pseudonyme masculin. L’Américaine Vera Caspary est la première femme du catalogue, apparue dès 1950 avec L’Étrange vérité.

Sven Nielsen comprend très rapidement que les modes de consommation changent et le fonctionnement de la collection adopte un rythme « industriel » : dès 1950, plusieurs volumes paraissent chaque mois, et le public peut retrouver rapidement les auteurs qu’il apprécie. Ainsi, en 1953, vingt-quatre auteurs différents publient quarante-six titres. Jean Bruce fait paraître cette année-là six romans dans la collection, Erle Stanley Gardner cinq, Ben Benson, Adam Knight et Peter Cheyney quatre. « Un Mystère » propose toujours de la nouveauté, grâce au recours aux agents et au repérage aux États-Unis de nouvelles plumes, mais sait aussi fidéliser les auteurs, parfois soufflés à la « Série Noire ».

En assumant les couleurs de la littérature de grande consommation par un paratexte tapageur, « Un Mystère » séduit un large lectorat et s’impose dans le paysage éditorial des fictions criminelles pour plusieurs décennies, en cultivant une identité américaine allant de Vera Caspary à Mickey Spillane, en passant par William Irish et Dashiell Hammett. Cependant, les années 1970 remettent en cause ce choix d’une identité populaire, et à l’égal de « Spécial Police », la collection sombre définitivement dans les années 1980.

Notice et bibliographie établies par Natacha LevetMaîtresse de conférences en littérature française, Université de Limoges, EHIC
Pour citer cette notice : Notice Un Mystère par Natacha Levet, Dictionnaire des Passeurs de la Littérature des États-Unis, mise en ligne le 20 février 2025 - dernière modification le 4 mars 2025, url : https://dicopalitus.huma-num.fr/notice/un-mystere/ 

Bibliographie

Sélection de titres cités 

BRUCE, Jean. OSS 117 n’est pas mort. Paris : Presses de la Cité, « Un Mystère », 1953.

CAGNEY, Peter. Veuve de la main gauche [No Diamonds for a Doll, 1961]. Trad. Frédéric Gérôme. Paris : Presses de la Cité, « Un Mystère », 1962.

CASPARY, Vera. L’étrange vérité [Stranger than Truth, 1947]. Trad. Jacques Papy. Paris : Presses de la Cité, « Un Mystère », 1950.

CHANDLER, Raymond. La rousse a le feu sacré [Finger Man, 1934]. Paris : Presses de la Cité, « Un Mystère », 1952.

CHEYNEY, Peter. Et ce n’est pas fini ! [Velvet Johnny and Other Stories, 1952]. Trad. Henry Thies et Florence Gass. Paris : Presses de la Cité, « Un Mystère », 1952.

CHEYNEY, Peter. Gare à toi Beauté [Lady, Behave !, 1950]. Trad. Igor B. Maslowski. Paris : Presses de la Cité, « Un Mystère », 1950.

ERNST, Paul. Ces dames font un carton [Lady Get your Gun, 1955]. Trad. André Hilaire. Paris : Presses de la Cité, « Un Mystère », 1956.

GARDNER, Erle Stanley. Cœurs à vendre [The Case of the Lonely Heiress, 1948]. Trad. Maurice-Bernard Endrèbe. Paris : Presses de la Cité, « Un Mystère », 1951.

GARDNER, Erle Stanley. Ding Dong Drogue [The Case of the Musical Cow, 1950]. Trad. Françoise Christian. Paris : Presses de la Cité, « Un Mystère », 1958.

IRISH, William. Fantôme à prendre [Phantom Lady, 1942]. Trad. Maurice-Bernard Endrèbe. Paris : Presses de la Cité, « Un Mystère », 1954

IRISH, William. Marihuana [Marihuana, 1941]. Trad. Maurice-Bernard Endrèbe. Paris : Presses de la Cité, « Un Mystère », 1958.

LACY, Ed. Anguille sous roche [Lead with your Left, 1957]. Trad. Igor B. Maslowski. Paris : Presses de la Cité, « Un Mystère », 1956.

LEBRUN, Michel. L’Auvergnat Paris : Presses de la Cité, « Un Mystère », 1966.

MacDONALD, John D.  Échec aux dames [You Live Once, 1954]. Trad. Joëlle de Beaumont. Paris : Presses de la Cité, « Un Mystère », 1957.

McBAIN, Ed, Crédit illimité [Killer’s Payoff, 1958]. Trad. Louis Saurin. Paris : Presses de la Cité, « Un Mystère », 1959.

MORRIS, Gilles. Le fou dans la ville. Paris : Presses de la Cité, « Un Mystère », 1957.

MORRIS, Gilles. Qu’est-ce qu’on risque ! Paris : Presses de la Cité, « Un Mystère », 1952.

Bibliographie secondaire

ARTIAGA, Loïc, et Matthieu LETOURNEUX, Aux origines de la pop culture. Le Fleuve Noir et les Presses de la Cité au cœur du transmédia à la française, 1945-1990. Paris : La Découverte, 2022.

GUÉRIF, François, « Les Saisons du Mystère », Polar, n°5, 1992, p. 95-104.

LEVET, Natacha. Le Roman noir. Une histoire française. Paris : Puf, 2024.

VIALA, Alain. « Qu’est-ce qu’un classique ? » Littératures classiques, n°19, automne 1993, p. 11-31.

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